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Infolettre de votre FENB – Octobre 2023

Nbtf Newsletter Template (4)
 Un mot de la nouvelle coprésidence

Stéphanie Babineau et Peter Lagacy
Coprésidence 2023-2025 de la FENB


Chers membres,

Alors que nous entamons notre quatrième mois en tant que coprésidents de la FENB, nous sommes touchés par le privilège qui nous a été accordé d’être votre voix. Chaque jour, nous travaillons avec différentes parties prenantes afin d’apporter des changements significatifs et positifs pour toutes les personnes enseignantes du Nouveau-Brunswick.

 Mise en œuvre de la nouvelle convention collective

Nous désirons rappeler aux membres que l’Employeur a 60 jours à partir de la date de signature de l’entente collective afin de mettre en œuvre ses nouveaux éléments. Ceci veut dire que tous les changements devront être en vigueur par le 27 novembre 2023.

 La Fédération : Ici pour vous appuyer!

Tous les jours, le personnel de la FENB offre des conseils judicieux aux membres qui ont des questions sur leurs conditions de travail ou leurs avantages sociaux. Nous vous invitons donc à communiquer avec la FENB pour toutes questions our préoccupations reliées à votre travail.

Tous les appels ou courriels sont confidentiels.

Pour les questions générales, veuillez communiquer avec la FENB à l’adresse nbtf-fenb@nbtffenb.ca ou en composant le 1 888 679-7044. 

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 Conseil d’administration 2023-2024 de la FENB
New Brunswick Teachers’ Federation (NBTF) - Photo by: Stephen MacGillivray Photography & Video www.stevemacphoto.com


Capture d’écran, le 2023-10-30 à 09.07.06

Dans le but de nous assurer que nos données reflètent bien la réalité actuelle dans les écoles, la FENB continue de recueillir des renseignements sur tous les incidents violents auxquels font face les enseignants sur une base quotidienne. Ainsi, nous demandons à tous les enseignants de prendre quelques minutes afin de remplir notre Rapport d’incident violent chaque fois qu’ils subissent un tel incident.

Cette information est extrêmement confidentielle et demeure à l’usage exclusif de la FENB. Ainsi, elle ne sera pas partagée avec le district scolaire à moins que l’enseignant en fasse la demande via le formulaire d’incident violent.

Voici des exemples d’incidents :

  • Harcèlement verbal – faire l’objet de commentaires désobligeants et de blasphèmes de la part des élèves
  • Menaces ou agressions physiques – les élèves se livrent à des agressions physiques réelles contre les enseignants (donner des coups de pied ou des coups de poing, cracher, égratigner, mordre, lancer des objets…)
  • Détruire les biens de l’école ou du personnel enseignant
Pour toute question à ce sujet, veuillez communiquer avec l’agent des relations de travail de la FENB assigné à votre district au 1-888-679-7044.

 Bureau de direction 2023-2024 de la FENB

 


Capture d’écran, le 2023-10-30 à 09.07.25

La liberté d’expression est un droit fondamental et les enseignants peuvent s’attendre à exprimer librement leurs opinions sur des questions relevant de leur expertise professionnelle. Il est reconnu que les enseignants sont des professionnels et que leurs opinions sur des questions pédagogiques et éducatives sont valorisées.

C’est toutefois important de comprendre qu’elle comprend certaines limites. La cour a déterminé que l’employeur est en droit de s’attendre à l’équité, l’intégrité et la loyauté de ses employés. C’est pourquoi les enseignants peuvent exprimer publiquement leurs opinions conformément aux lignes directrices suivantes sans crainte de réprimande ou de discipline de l’employeur :

  • Les enseignants sont libres d’exprimer publiquement leurs opinions sur des questions pédagogiques et sur la gestion de la salle de classe en général. Ces opinions doivent être basées sur des faits et exprimées d’une manière constructive et objective.
  • Les enseignants ne doivent pas agir ou parler avec un vocabulaire de manière à discréditer ou porter atteinte au système d’éducation. Cela serait considéré comme allant au-delà de ce que permet la liberté d’expression et on pourrait demander aux enseignants de cesser ces activités.
  • Les enseignants doivent accepter qu’ils ne puissent pas se fier au fait qu’il est possible de parler en tant que parent ou à tout autre titre, et donc aller au-delà de ce que les enseignants pourraient être autorisés à déclarer ou faire.
  • Les enseignants doivent être prudents de joindre un groupe de parents qui veut faire du lobbying auprès de l’employeur sur la fermeture des écoles, par exemple. La cour a déclaré que les enseignants ne peuvent pas être protégés s’ils disent qu’ils agissent en tant que parents plutôt qu’en tant qu’enseignants. Toutefois, rien dans les relations de travail n’empêcherait les enseignants d’exprimer leurs préoccupations et inquiétudes à leur employeur à l’intérieur du cadre fourni et conformément aux procédures en vigueur. Par exemple, le cercle local or le comité de liaison pourrait devenir un mécanisme pour les enseignants afin qu’ils puissent exprimer leur opinion sur les questions communes à tous les membres des cercles. Individuellement, ou par l’entremise d’un cercle ou tout autre mécanisme, l’expression des préoccupations ou de critiques envers une décision d’une équipe de gestion est habituellement faite en privée entre les enseignants et l’équipe de gestion. Si un enseignant ou un groupe d’enseignants veut exprimer son mécontentement à l’employeur par rapport à une politique, ceci peut se faire en demandant une rencontre avec l’équipe de gestion du district. De plus, si le sujet discuté relève de la convention collective, il y a des procédures et des mécanismes mis en place tels que le comité provincial des relations employés-Employeur, les comités de liaison locaux ou par l’entremise d’un membre du personnel de la FENB.

Avant d’envisager toute action ou pour plus d’information à ce sujet, nous vous recommandons de communiquer avec la FENB.

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